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Bande annonce
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Mots clés |
Ryo Takebayashi, Makita Sports, Wan Marui, comédie, fantastique |
bureau, fenêtre, open space, gratte-ciel, tour |
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Résumé
Une petite agence de publicité, des employés surchargés et condamnés à passer la nuit et le week-end au bureau…Comme un lundi s’inscrit dans une tradition de genre : la workplace comedy – dont la série The Office est la plus célèbre représentante. Le Japon n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de maîtriser l’office humour et on ne compte plus les films et séries prenant pour cœur d’intrigue la vie de bureau et sa place dans la société japonaise.
Il faut dire que la culture du travail nippone a de quoi inspirer avec toutes ses spécificités, à commencer parle dévouement, la fidélité voire la dévotion des employés japonais, les célèbres salary men. Leur quotidien tout entier et leurs centres d’intérêt s’organisent autour de leur entreprise et de leurs collègues. Même s’ils sont aujourd’hui plus rares, les shūshin koyō symbolisent cette culture professionnelle singulière : ce sont les emplois que les salariés décrochent dès l’obtention de leur diplôme et qu’ils gardent ensuite à vie. La loyauté envers l’entreprise, l’importance de (bien) la représenter et la place prépondérante du collectif structurent cette vie de bureau.
Et ce n’est pas par hasard que le comique de Comme un lundi se développe par le prisme de la boucle temporelle. La figure du salary man doit sa célébrité à un aspect spécifique de ce quotidien : des conditions de travail peu stimulantes, épuisantes et surtout répétitives. En bref, un quotidien aliénant, caractérisé par de nombreuses heures supplémentaires et peu de congés(entre 10 et 20 jours selon l’ancienneté mais seuls 8,8 jours sont effectivement pris en moyenne par salarié…).