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Bande annonce
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Mots clés |
Jacques Tati, Jean-Pierre Zola, enfance, travail, comédie |
pavillon, immeuble, portail, baie vitrée, garage, architecture moderne, architecture vernaculaire, cuisine, bureau, friche, jardin |
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Résumé
(d’après la présentation de la Cinémathèque)
Monsieur Hulot, qui ne travaille pas, habite dans un vieux quartier populaire de Saint-Maur où l’on prend le temps de vivre, tandis que sa sœur, Mme Arpel, mariée au riche industriel Arpel, vit dans une villa ultramoderne d’un quartier résidentiel. M. Hulot passe sans cesse d’un monde à l’autre et s’entend très bien avec son neveu, Gérard, qui adore le suivre dans son vieux quartier. Pour éviter qu’il ait une mauvaise influence sur son fils, M. Arpel procure à Hulot un travail dans son usine de matières plastiques, et son épouse tente de le marier avec une voisine snob. Le succès est loin d’être garanti…
Le plus grand succès international d’un cinéaste de génie. Dissident tranquille à un modernisme aussi ridicule qu’agressif, M. Hulot passe de son monde ancien aux mœurs et à l’habitat étranges de la nouvelle bourgeoisie, symbolisée par le couple Arpel. Invention constante de l’image et du son, attention au moindre détail qui paraît contenir l’ensemble de la vision.
Après le paisible village de Jour de fête et la petite station balnéaire des Vacances de M. Hulot, Jacques Tati perturbe ici l’univers électromécanique bourré de gadgets des Arpel. Dans ces « années 50 », époque de prospérité baptisée « les Trente Glorieuses » (1945-75), où l’on se rue sur les nouveaux appareils ménagers (réfrigérateurs, machines à laver…), l’automobile, etc., Tati ne fait pas de discours dénonciateur. Avec bon sens, générosité, poésie et une grande finesse d’observation, il nous fait passer par tous les registres du comique, du sourire ironique à l’éclat de rire destructeur.
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Extrait du film