Chiens de paille (Les), Sam Peckinpah, 1971

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Bande annonce

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Mots clés
Sam Peckinpah, Dustin Hoffman, Susan George, drame, thriller, village
ferme, maison isolée, maison de famille, rénovation

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Résumé

(d’après wikipedia)

Le film fait partie, avec Délivrance de John Boorman et Orange mécanique de Stanley Kubrick, des trois films emblématiques de l’ultra-violence dans le cinéma américain des années 1970. Il fut controversé à sa sortie dans les salles, et fut censuré au Royaume-Uni.

David Sumner, jeune mathématicien américain, vient habiter avec sa femme britannique Amy dans l’arrière-pays anglais, dans le petit village de Wakely dans les Cornouailles. David souhaite y travailler au calme, pour se concentrer sur ses recherches sur la structure stellaire et les mathématiques appliquées.

Son arrivée n’est pas du goût de Charlie Venner, ex-petit ami d’Amy. Lui et ses amis Norman Scutt, Chris Cawsey et Phil Riddaway voient d’un mauvais œil qu’un étranger ait épousé l’un des leurs. David engage de jeunes ouvriers du village pour réparer la ferme, qui appartenait au père d’Amy. Les ouvriers, Scutt et Cawsey, finissent par tourmenter le couple non violent. Ces agressions s’intensifient lorsqu’ils attaquent la ferme après que David a pris la défense d’Henry Niles, l’idiot du village, accusé de meurtre. David met toute son intelligence au service de sa survie ; retranché dans la ferme, il élabore des pièges qui font de lui l’égal de ses assaillants.

Le film provoque la controverse lors de sa sortie en 1971, principalement à cause de la longue séquence du viol qui constitue la scène centrale du film. Les critiques ont accusé le réalisateur Sam Peckinpah d’idéaliser le viol et de s’engager dans un sadisme misogyne, notamment à cause du caractère ambigu de la scène — après avoir d’abord résisté Amy semble ensuite bienveillante envers son agresseur, cependant elle ressent des flash-back traumatisants. Les défenseurs de Peckinpah affirment que la scène est sans ambiguïté, et que le traumatisme d’Amy est traité avec véracité.

Le film a suscité de vives réactions, plusieurs critiques y ont vu une conception de la violence comme une forme de rédemption, et comme la célébration fasciste de la violence et de l’autodéfense, tandis que d’autres le considèrent comme anti-violent, soulignant la fin pessimiste comme la conséquence de cette violence. Peckinpah défend son film et le présente comme une exploration, et non une approbation de la violence, où il expurge ses obsessions.

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Extrait du film VO

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