Choses de la vie (Les), Claude Sautet, 1970

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Bande annonce

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Mots clés
Claude Sautet, Jean-Loup Dabadie, Michel Piccoli, Romy Schneider, Lea Massari, drame
carrefour, immeuble, baie vitrée, bureau, appartement, mobilier, design, années soixante-dix

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Résumé

(d’après wikipedia)

Pierre (Michel Piccoli), architecte d’une quarantaine d’années, est victime d’un grave accident de la route : roulant vite, il percute une bétaillère qui a calé au milieu d’une intersection. Éjecté du véhicule qui prend feu, blessé et dans un coma vigile, au bord de la route, il se remémore son passé récent, notamment les deux femmes qui comptent dans sa vie : son épouse Catherine (Lea Massari) dont il est séparé et avec qui il a eu un fils Bertrand (Gérard Lartigau), et Hélène (Romy Schneider), avec qui sa relation amoureuse est à un tournant.

Il revoit sa vie en accéléré et réalise alors l’importance de ces multiples petites choses de l’existence, « les choses de la vie », ces joies et ces peines qui constituent l’essentiel de toute une vie. L’état de Pierre constitue la trame du film : sans aucune conscience de sa mort imminente, et naïvement obsédé par sa « fatigue », son monologue intérieur tourne sans cesse autour de la nécessité de ne surtout pas laisser traîner une lettre qui donnerait un tout autre sens à son rapport aux autres. Cette missive ne parvient finalement pas à sa destinataire : à l’hôpital sont remises à l’épouse de Pierre ses dernières affaires dont la lettre. Ayant pris connaissance de son contenu, Catherine prend la décision de la déchirer, accomplissant ainsi sans le savoir le vœu ultime de son défunt mari.

Le tournage de la séquence de l’accident dure dix jours. Elle est coordonnée et réalisée par le cascadeur Gérard Streiff13. Le lieu de l’accident, la pointe du Coq, se trouve au lieu-dit Villarceaux, sur la commune de Thoiry, dans les Yvelines, aux croisements de la rue de la mare Agrard, de la rue de Villarceaux et de la D119 (rue des Vignettes). Le décor est tout à fait fictif, fabriqué par la DDE à la demande de Claude Sautet[réf. souhaitée] (le carrefour tel qu’il apparaît dans la scène n’est pas reconnaissable sur les lieux actuels). Les panneaux au carrefour indiquent des lieux inexistants sur place (La Noue, Thuil), le panneau quatre faces en béton au premier plan précisant le département « Sarthe » en rouge. Les pommiers eux-mêmes ont été implantés pour les besoins de la scène.

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Extrait du film

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