Chute de la Maison Usher, Jean Epstein, 1928

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Bande annonce

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Mots clés

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Résumé

(d’après wikipedia et la Cinémathèque française)

Appelé par Lord Roderick Usher, inquiet de la santé de son épouse, avec laquelle il vit dans une maison perdue au milieu des étangs, un de ses amis se rend dans ce lieu chargé d’angoisse et d’énigmes. Il trouve le maître des lieux en train de peindre avec acharnement le portrait de son épouse ; celle-ci s’étiole dans cette atmosphère lugubre, transmettant le peu de vie qui lui reste au portrait. Un jour, elle s’effondre. On l’enterre dans la crypte du parc. Mais Roderick est persuadé qu’elle n’est qu’endormie. Elle sortira seule de la tombe par une nuit d’orage, tandis que la foudre tombe sur la maison Usher.

La Chute de la maison Usher a été restauré en 1997 par la Cinémathèque Royale de Belgique et la Cinémathèque française, en collaboration avec la Cineteca del Comune di Bologna, le Nederlands Filmmuseum et l’Archivo Nacional de la Imagen – Sodre (Montevideo). En 2013, le film a été restauré numériquement par la Cinémathèque française et mis en musique par Gabriel Thibaudeau d’après sa partition, interprétée par l’Octuor de France.

« Tout concourt dans ce chef-d’œuvre à son unité. La maîtrise absolue du montage, du rythme où le ralenti, les surimpressions, les travellings, la caméra mobile jouent leur rôle et jamais gratuitement : il n’y a pas une image, un procédé technique qui ne soient là pour embellir le film ; ils sont là pour nous impressionner dans le sens le plus noble comme les images et la cadence d’un vers. La qualité de la photographie, digne des plus grands chefs-d’œuvres du film allemand où grâce à l’orthochromatique les gris sont gris, les blancs sont blancs et les noirs d’un velouté unique… » (Henri Langlois, Cahiers du cinéma, juin 1953)

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