_
Bande annonce
_
Mots clés |
Agnès Varda, Michel Legrand, Corinne Marchand, José Luis de Vilallonga, comédie dramatique, Paris |
jardin, parc, patrimoine, rue, urbanisme, façade, monument, parc Montsouris |
_
Résumé
(d’après wikipedia)
L’action se déroule en temps réel, le 21 juin 1961 à Paris. Cléo, une jeune et belle chanteuse plutôt frivole, craint d’être atteinte d’un cancer. Il est 17 heures et elle doit récupérer les résultats de ses examens médicaux dans 2 heures. Pour tromper sa peur, elle cherche un soutien dans son entourage. Elle va se heurter à l’incrédulité voire à l’indifférence et mesurer la vacuité de son existence. Elle va finalement trouver le réconfort auprès d’un inconnu à l’issue de son errance angoissée dans Paris.
Agnès Varda voulait filmer le 21 mars pour « capter dans Paris le passage merveilleux de l’hiver au printemps avec les jardins passant du dessin à la plume à la peinture impressionniste ». Pour des raisons financières, le tournage ne put commencer que le 1er juin, pour s’achever huit semaines plus tard. Le film bénéficie quand même d’images d’un blanc cotonneux, lors des scènes tournées à 6 heures du matin au parc Montsouris, pour une action censée se passer à 18 heures.
Marine Landrot de Télérama écrit : « Avec intelligence, Agnès Varda canalise les battements d’ailes de son papillon angoissé par la mort. Pariant sur l’infini des miroirs et des arrêts sur image, elle lui offre des secondes d’éternité, tout en orchestrant violemment la vie autour d’elle et sans elle. La cinéaste regarde Paris tendrement et sauvagement : elle ausculte la capitale, lui fait ouvrir grand la bouche pour montrer ses mangeurs de grenouilles, ses parcs, ses autobus à plate-forme, ses potaches des Beaux-Arts, ses passants curieux. « Tant que je suis vivante, je suis belle », semble crier la ville, inversant avec insolence l’hymne de survie de Cléo. Un film fragile et léger, qui cherche à aider les hommes à supporter leur aveuglante condition de mortels. »
_
Extraits du film