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Bande annonce
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Mots clés |
Alfred Hitchcock, James Stewart, Grace Kelly, Thelma Ritter, thriller, policier |
baie vitrée, fenêtre, cour, patio, vis-à-vis, balcon, brique, façade, escalier de secours |
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Résumé
(d’après wikipedia)
Le film, écrit par John Michael Hayes d’après la nouvelle It Had to Be Murder de Cornell Woolrich sous le pseudonyme de William Irish, met en scène James Stewart dans le rôle d’un photographe qui, à la suite d’un accident, se retrouve en fauteuil roulant et passe son temps à observer ses voisins, dont un qu’il commence à soupçonner de meurtre. Grace Kelly joue le rôle de la petite amie de Stewart, Thelma Ritter celui de son infirmière, Wendell Corey un détective, et Raymond Burr le voisin suspect.
Fenêtre sur cour fonctionne en grande partie sur le modèle champ-contrechamp. « [Un] homme immobile regarde au dehors. C’est un premier morceau de film. [Un] deuxième morceau fait apparaître ce qu’il voit et [un] troisième montre sa réaction. » La caméra subjective est dès lors utilisée tout au long de l’histoire. Ce n’est qu’à la fin que s’installe la caméra dans la cour, selon un principe hitchcockien préférant garder des images en réserve pour le moment le plus dramatique. L’espace est alors vu sous plusieurs angles, devenant ainsi objectif.
Dans un article autour du film intitulé « Le studio de tournage de l’esprit », Roberto Calasso rapporte une phrase de Hitchcock disant que « Fenêtre sur cour est totalement un processus mental, conduit à travers des moyens visuels » ; et Calasso commente ainsi cette place centrale d’un œil souverain, celui du personnage principal (photographe), de la caméra et du spectateur : « Peut-être – et le titre anglais (Rear Window) l’indique déjà – que c’est une fenêtre qui s’ouvre sur ce qui éternellement se trouve « derrière » le monde : le théâtre de pose de l’esprit. »
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Extrait du film (VO)