Guépard (Le), Luchino Visconti, 1963

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Bande annonce

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Mots clés
Luchino Visconti, Burt Lancaster, Alain Delon, Claudia Cardinale, drame historique, Palerme
villa, palais, résidence d’été, place, église, patrimoine, monument, village, salle de réception

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Résumé

(d’après wikipédia)

En mai 1860, après le débarquement de Garibaldi en Sicile, à Marsala, Don Fabrizio Salina assiste avec détachement et mélancolie au déclin de la noblesse. Ces gentilshommes, les « guépards », comprennent que la fin de leur supériorité morale et sociale est désormais proche : en fait, ceux qui profitent de la nouvelle situation politique sont les administrateurs et grands propriétaires terriens de la nouvelle classe sociale qui monte. Don Fabrizio, appartenant à une famille de noblesse ancienne, est rassuré par son neveu préféré Tancrède, qui, bien que combattant dans les colonnes garibaldiennes, cherche à faire tourner les événements à son avantage.

Tancrède explique à son oncle :

« Si nous ne nous mêlons pas de cette affaire, ils vont nous fabriquer une république. Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que nous changions tout. »

Lorsque, comme chaque année, le prince Salina se rend, avec toute sa famille, dans sa résidence d’été de Donnafugata, il trouve comme nouveau maire du village Calogero Sedara, bourgeois d’extraction modeste, fruste et peu instruit, qui s’est enrichi et a fait carrière en politique. Tancrède, qui avait au début montré un certain intérêt pour Concetta, fille aînée du prince, tombe amoureux d’Angelica, fille de don Calogero, qu’il épousera finalement, séduit par sa beauté mais aussi par son patrimoine considérable.

L’arrivée à Donnafugata d’un fonctionnaire piémontais, le cavaliere Chevalley di Monterzuolo, marque un tournant dans le récit. Il propose à Don Fabrizio d’être nommé sénateur du nouveau Royaume d’Italie. Pourtant, le prince refuse, se sentant trop lié au vieux monde sicilien. Reflet de la réalité sicilienne, Don Fabrizio est pessimiste : « Ensuite, ce sera différent, peut-être pire… », déclare-t-il à l’émissaire du nouveau régime.

L’union entre la nouvelle bourgeoisie et la noblesse déclinante est un changement désormais incontestable. Don Fabrizio en aura la confirmation au cours d’un bal grandiose à la fin duquel il commencera à méditer sur la signification des événements nouveaux et à faire le douloureux bilan de sa vie.

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Extrait du film

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